Les costumes traditionnels des villes intérieures, proches d'Alger : Blida, Médéa et Miliana, se rattachent au modèle algérois[22]. La qualité des broderies sur toile et sur cuir blidéennes révèle l'existence de traditions vestimentaires raffinées. En revanche, les habitantes de Blida portent le haik de manière différente. Fidèles au costume de sortie de leurs ancêtres andalouses, elles continuent de le ramener sur le visage de manière à ne découvrir qu'un seul œil[19].

Dans de nombreuses régions, les hommes portent la kachabia, une robe longue de couleur brune, le burnous, un grand manteau de laine à capuchon et sans manches, ou encore le saroual, un pantalon massive utilisé également par les femmes.

Ses deux premières collections, Amira Tefridj les a appelées Algerian Spirit et Tidikelt Spirit (esprit algérien et esprit de Tidikelt). Les tenues portent des influences africaines, qui se distinguent par leurs motifs et le tissu wax, textile africain en coton imprimé et shadeé.

Avec la grande créativité des designers, il est disponible sur le marché dans une big gamme de coloris et avec une multitude de façons de le porter.

Le Karakou est un practice très réputé dans les traditions algériennes. Notamment pour les femmes mariées ou futures mariées, apportant une élégance et une classe sans précédant tout en respectant les grandes traditions algériennes.

Au XVIIe siècle, le read more costume d'Oran, alors sous occupation espagnole semble marginal par rapport à ceux d'autres villes d'Algérie[43]. Après le rattachement de la ville à la Régence d'Alger, le transfert de familles notables citadines, véhicule des habitudes vestimentaires encore méconnues à Oran[forty four].

Pour réaliser cette assortment, elle explique avoir Adult malesé un long travail de recherche auprès des femmes de son village.

La robe kabyle est bien additionally qu’un simple vêtement. Elle est le symbole d’une identité, d’une culture et d’une tradition millénaire. Cette robe traditionnelle algérienne est particulièrement appréciée pour sa beauté, son élégance et sa richesse culturelle.

De manière plus générale, Amira Tefridj souhaite valoriser l’allure de la femme algérienne : « Je puise mon inspiration des tenues traditionnelles de tout le pays et je les intègre dans mes modèles.

Au début du XXe siècle, les bijoux qui dominent la coiffure nuptiale appelée kambousa ou takenboust. Ils s'apparentent aux modèles des monts voisins, mais leur taille mesurée et l'éclat de l'or finement ouvragé leur confèlease une touche citadine[111]. Le reste du costume nuptial comprend la chemise à manches de tulle et le péplum blanc, complétés par un enough fichu coloré (aabrouq) et le ksa, un voile de laine blanc, ou rouge, les fibules ajourées, les broches ou bzaïm arrondies aux cabochons de verre colorationé, la ceinture de fashion constantinois et les innombrables colliers appelés cherka[111].

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Alternativement, le karakou peut être accompagné d’une jupe longue, offrant une version plus fileéminine et formelle de l’routine traditionnel.

En termes de type, le Karakou est souvent associé à des couleurs riches et vives telles que le rouge, le vert émeraude et le bleu roi.

L'établissement de la formule moderne de la tenue traditionnelle constantinoise reste l'œuvre de Fergani, c'est pourquoi elle lui doit son nom actuel, djebbet fergani (djoubba de Fergani). Cette robe persiste et impact l'évolution des costumes fileéminins de toute l'Algérie orientale[67].